• Il n’est pas rare que les bâtiments construits avant 1990 renferment des matériaux amiantés.
• Dans la grande majorité des cas, ceux-ci ne présentent aucun danger tant qu’ils ne font pas l’objet de travaux.
• Les matériaux contenant de l’amiante faiblement aggloméré et se retrouvant à l’air libre à la suite d’un endommagement peuvent libérer de petites quantités d’amiante même dans le cadre d’une utilisation normale.
• Il vaut donc la peine de procéder à des clarifications en accord avec le bailleur ou le/la propriétaire du bien immobilier.

Angela et Henry Mauron sont locataires d’un appartement construit dans les années 1960. Ils sont quelque peu déconcertés car une connaissance leur a dit que de nombreux matériaux amiantés étaient encore utilisés à cette époque. Afin d’identifier les zones à risque, ils visitent donc la Maison de l’amiante virtuelle.

Le fait d’apprendre qu’ils ne sont pas exposés à l’amiante tant que les matériaux en question sont intacts et ne font pas l’objet de travaux les rassure. Ils remarquent toutefois que le revêtement de sol de leur cuisine est endommagé par endroits.

Angela et Henry Mauron informent alors le propriétaire du logement, qui assume ses responsabilités en prélevant un échantillon du revêtement de sol endommagé et l’envoie à un laboratoire. Par sécurité, Henry Mauron pose ensuite du ruban adhésif aux emplacements en question afin de prévenir la libération de fibres d’amiante au cas où le revêtement en renfermerait effectivement.

L’analyse de laboratoire montre qu’ils avaient raison d’être prudents: le revêtement de sol en vinyle multicouches contient bien de l’amiante. Même s’il n’en résulte pas de danger immédiat pour les locataires, le propriétaire charge une entreprise de désamiantage de procéder à l’élimination du revêtement de sol incriminé puis en fait poser un nouveau dans la cuisine. Ainsi, Henry et Angela Mauron pourront de nouveau jouer sereinement avec leurs deux enfants sur la table de la cuisine.